Le creux de l’été, c’est l’occasion de tenter des expériences ! 🙂
Cette semaine, et pour quelques jours, j’ai ouvert le compte twitter de la rédaction de France 3 Lorraine dans le cadre de ma mission estivale de réflexion sur les évolutions possibles de la partie info de notre site internet régional.
Ce compte twitter, nous le savons, est très attendu par les internautes lorrains, férus ou non de nouvelles technologies, qui l’espèrent comme un fil d’information régional réactif et pertinent.
La principale difficulté selon moi, lorsque l’on ouvre un média de ce type, est la régularité de son alimentation. Avec comme condition première, son appropriation par les acteurs du suivi et du traitement de l’information régionale.
Sur ce point, et ce n’est pas spécifique à la rédaction de France 3 Lorraine, chaque journaliste a une interprétation personnelle de la nécessité de cet outil et des conditions de son usage. D’autres que moi ont largement écrit sur ce sujet et de façon extrêmement pertinente, je ne le développerai donc pas.
Mais il existe d’autres difficultés, ou plutôt d’autres contraintes, d’autant plus nécessaires lorsque le média est estampillé « de service public » : vérification des faits, vérification des sources, choix des hashtags, pertinence et possibilité (autorisation) d’utilisation des liens (textes, documents, photos, vidéos, etc.), validation de la diffusion, orthographe, syntaxe, avatar, respect de la charte de l’entreprise…
Autant d’éléments qui imposent -malgré l’appétence que l’on peut avoir pour l’utilisation parfois brouillonne mais pleine de fraîcheur d’un compte twitter- la mise en place, passé le temps de l’expérimentation, d’un mode d’emploi simple mais rigoureux que chaque utilisateur de ce compte commun (par exemple tous les journalistes de la rédaction, mais peut-être également d’autres intervenants associés au travail de recueil, de mise en forme et de traitement de l’information régionale lorraine) doit pouvoir connaître. Et doit respecter. Pour préserver son e-réputation et celle de la rédaction, voire de l’entreprise ou du groupe.
Par voie de conséquence, ce mode d’emploi doit également préciser -à l’instar de ce qu’impose le Washington Post ou de ce que recommande la BBC– les conditions d’utilisation de comptes twitter personnels des journalistes de la rédaction. Cohérence oblige.
Ces éléments de réflexion concernent twitter. Mais valent bien sur pour tous les réseaux sociaux. Et pour les blogs.
Cela va sans dire. Et mieux en le disant.
🙂
PS : pour en savoir un peu plus sur les usages de twitter, voyez cette étude 2010.
Posted on 13/08/2010
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